Dans le cadre de la semaine du cerveau 2017, l’équipe a assisté à la soirée « Imaginer, c’est réussir » – projection d’un film suivi d’un débat. En voici le compte rendu.
Le film projeté « A la recherche du sportif parfait », fait le tour des nouvelles pratiques proposées aux sportifs de haut niveau : maintenant que l’on sait pousser leurs corps physiologiquement parlant, au meilleur niveau, l’on s’intéresse à leur mental, qui peut faire toute la différence.
Voici un résumé des éléments qui nous ont semblé les plus pertinents pour vous, avec des clés pour vous permettre de gagner en efficacité.
La Visualisation – ou comment les cerveaux entraînés fonctionnent différemment
Les circuits neuronaux des athlètes de hauts niveaux sont différents : ils se simplifient pour que le message passe plus vite, ce qui fait cette micro-différence.
Les régions du cerveau qui sont activées, lors de la visualisation de leur effort sont très identifiées (« débranchement » du cerveau, comme s’ils étaient en méditation, puis activation de zones très marquées et homogènes), contrairement aux non professionnels (zones très diffuses et non vraiment identifiables).
La visualisation a des effets physiques visibles et constatables (zone sous corticale, micro-réponses musculaires), ce qui permet donc d’aider les athlètes blessés par exemple, pour qu’ils puissent récupérer plus vite.
Comment cela peut vous aider ?
Vous êtes expert dans votre domaine, répéter chaque jour les mêmes actions fait de vous un professionnel de haut niveau -> la plasticité de votre cerveau est telle que vous avez sûrement des circuits neuronaux dédiés à vos activités.
Ajouter à votre routine quotidienne la visualisation, lors de périodes à enjeux (prise de parole, R&V client important…), vous donnera un petit plus qui vous apportera la confiance, et le mental nécessaires pour relever vos défis.
Travailler en visualisation un mouvement que l’on n’a jamais fait n’est pas pertinent : cela n’aurait pas de réelle efficacité. Le professeur Aymeric Guillot, présent lors du débat qui a suivi la projection du film a pris l’exemple d’un parapentiste : si vous n’avez jamais sauté et que vous pratiquez la visualisation d’un saut, vous n’aurez pas développé les compétences suffisantes pour effectuer un mouvement efficace. Le travail mental doit venir en complément d’un travail physique, une fois qu’il y a suffisamment eu d’entraînements qui ont pu nourrir la mémoire du mouvement.
Les neurones miroirs – ou comment l’entraînement vous rend plus intuitif ?
Les neurones miroirs permettent de « prédire » les mouvements des adversaires sur un terrain. Entraîner les joueurs de foot et futurs Zidanes, dans des centres d’entraînements cognitifs est la nouvelle pratique à la pointe dans le domaine (à Montréal et Lyon, par exemple)
Comment cela peut vous aider ?
Rien ne résiste à l’entraînement – nous le répétons très régulièrement – plus vous allez vous mettre en situation, plus vos neurones miroirs seront actifs et vous permettront d’acquérir de meilleurs automatismes pour vous permettre d’aller un cran plus loin
Entrer dans « le flow » – ou comment surfer sur la vague ?
Le flow est un terme indiquant un moment pendant lequel tout est aligné pour réussir.
Les athlètes de haut niveau recherchent ce moment, qui leur donne ce petit plus qui permet de gagner la médaille d’or.
Les études ont montré qu’un cerveau focalisé permet d’entrer facilement dans ce flow.
Ils entraînent les sportifs à moduler leurs ondes cérébrales pour gagner en concentration, ce qui leur permet d’éviter les blessures, et de gagner en efficacité.
Comment cela peut vous aider ?
La méditation, vous connaissez ? 😉
Vous ancrer dans le présent, entraîner votre concentration, via la méditation, vous permettra d’être 100% focalisé aux moments importants.
Pour méditer, vous n’avez pas besoin d’être assis et ne pas bouger comme un moine tibétain. Allez marcher en forêt, allez courir, jardinez – utilisez une activité qui vous fait bouger et vous convient, et concentrez-vous sur le moment présent.